« El País » interview

Entrevistas en el Diario el País

Notre investissement important en R&D permet à nos Clients de réduire de l’ordre de 64% les coûts de consommation, de maintenance et de recyclage avec nos meubles réfrigérés

“Notre investissement important en R&D permet à nos Clients de réduire de l’ordre de 64% les coûts de consommation, de maintenance et de recyclage avec nos meubles réfrigérés”. (ALFONSO ANTOÑANZAS directeur général et président de EXKAL)

Exposition et Conservation des Aliments est née en Avril 2005 pour étudier, fabriquer et mettre sur le marché des meubles de réfrigération commerciale afin de réduire sensiblement la consommation énergétique et le coût total du cycle de vie par rapport aux existants sur le marché. Exkal, la marque de commercialisation de ces produits, est leader sur son marché depuis 2011 et en dix ans a obtenu une réduction jusqu’à 36% du coût de cycle de vie de son produit grâce à ses investissements en R&D

Comment Exkal s’est introduit sur le marché ?

Depuis 2006 nous fabriquons une grande variété de meubles de réfrigération commerciale pour les supermarchés, depuis 2009 nous couvrons tous les formats du marché, et depuis 2011 nous sommes leader. Nous opérons dans toutes les chaines de distribution, grandes et petites et nous avons crû tous les ans pendant la crise. Les actionnaires avaient 33 ans d’expérience dans le secteur quand l’entreprise fut crée, et nous voulions offrir à nos clients un produit différencié.

Pourquoi est-ce différent?

Nous aimons parler du coût du cycle de vie, c’est ce qui compte pour le client, parce que avec un de nos meubles, sur une valeur de 10, le coût initial est très faible, entre 1 et 1.5, les consommations d’énergie coûtent entre 7 et 8, les frais de maintenance et de pertes de marchandises aux alentours de 5%, et quand arrive la fin de vie utile du produit il faut le récupérer et le recycler. La différentiation de notre produit vient de nos plans pour réduire le coût du cycle de vie total. Nous avons fait un premier plan 2005-2010 avec l’objectif d’une réduction de 40%. Nous l’avons atteint et pour le plan 2010-2015 nous avons proposé de le baisser jusqu’à 36%. Nous l’avons également atteint et maintenant notre plan 2015-2020 est d’atteindre 22% par rapport au coût d’origine. L’aspect fondamental est la réduction de la consommation, mais également la réduction des interventions de maintenance et des pertes de marchandises, ainsi qu’un design pensé pour pour que la récupération et le recyclage soient plus faciles, voire de pouvoir les réutiliser. Nous avons le Certificat SR10-003 2011 AENOR qui nous identifie comme la troisième entreprise en Espagne à obtenir la Certification de notre système de Gestion de la Responsabilité Sociale et nous agissons en conséquence.

Quel est l’investissement en R&D ?

Nous avons fait des investissements en R&D très importants, nous réinvestissons 100% des bénéfices. Nous avons neuf projets approuvés par l’organisme CDTI et un dixième en cours d’approbation, ce qui suppose plus d’un projet d’innovation par an. Tous sont appuyés fortement avec des prêts à très faible taux d’intérêt. Pour deux d’entre eux nous avons deux certifications importantes qui nous reconnaissent comme une entreprise technologique et innovante : une certification Eureka et une Chineka, qui est un accord bilatéral entre CDTI et l’agence Torch en Chine.

Dans quels pays exportons-nous?

Pour nous l’environnement est très important, et faire voyager de 10 000 kilomètres nos meubles n’est pas “durable”, peu de produits transportés pour beaucoup de combustible. Pour cela, notre expansion a d’abord été consacrée à la mise en place d’usines : en 2009 au Mexique et en Chine, puis en 2011 au Chili et en 2014 en Colombie. En 2011 nous avons commencé à exporter dans des pays voisins : au Portugal, en France et en Belgique, puis de Chine en Malaisie et à Taïwan, enfin du Chili au Pérou. Le prochain objectif est, de par une meilleure conjoncture pour l’exportation, de renforcer notre présence aux pays d’Arabie, en Afrique du nord et aux grands pays d’Europe comme le Royaume Uni et l’Allemagne.

Comment relever ce défi?

Nous sommes en phase d’investissements de huit millions d’euros pour être plus compétitifs à l’exportation et pour augmenter notre capacité de production afin de répondre à une croissance comme pour les quatre premiers mois de cette année de plus de 60% comparée à 2014. Pour une petite entreprise, qui a facturé 32 millions l’année passée sur son marché, c’est une croissance importante, mais si le marché espagnol reprend, ce qui est prévisible, nos clients auront la capacité d’investir entre 80 et 100 millions d’euros, et nous devons donc être en mesure pour ne pas les décevoir de la confiance qu’ils nous ont accordée.